dimanche 4 décembre 2011
Salle de bain " rouge Marrakech " en tadelakt. Matériau traditionnel utilisé au Maroc en revêtement de mur composé de chaux, sable et pigment naturels. Il s'applique à la taloche.
Au nombre de 18, les chambres du Murano Marrakech sont disséminées dans de petits riads qui ont chacun leur piscine privée. Grandes, claires, aérées, super équipées (télévision LCD, lecteur DVD, dstation Ipod, machine à café Nespresso, etc), rien ne manque, ni le mini bar fort bien achalandé, ni les produits d ‘accueil à l’huile d’argan, ni les djellabahs revisitées en peignoirs. La literie est ultra confortable, la terrasse agréable et le room service impeccable. Mention spéciale aux plafonds sculptés peints en blanc. L’initiative est osée, mais le résultat est superbe… La signature du plus bel hôtel contemporain du Maroc.
L’entrée du Murano Marrakech cache bien son jeu et respire la sobriété. Sols en pierre, murs et canapés couleur crème, fenêtres et portes en bois noir, l’illustration parfaite du design à l’état brut. La coupole et son lustre grand siècle et l’ambiance sonore aussi design que le décor sont juste assez présentes pour remplir l’espace du grand salon à peine meublé. Les tables nues et les cendriers argentés finissent de nous éloigner des poteries marocaines et des éternels plateaux en étain. La réception fonctionne comme une sorte de sas pour permettre au visiteur de laisser hors de l’enceinte de l’hôtel les images éculées d’un pays figé dans la tradition et préparer son immersion dans le Maroc du 21ème siècle, moderne, contemporain, avant-gardiste.
Le tournesol, la fleur qui tourne avec le soleil, est aussi appelée hélianthe. Originaire de l’Amérique du nord, il fut amené en Europe par les Espagnols au XVIe siècle. C’est à partir de ses graines qu’est faite l’huile de tournesol. Van Gogh a réalisé quatre natures mortes représentant les tournesols. Tout comme Monet, il choisira pour l’une de ses toiles, les tournesols dans un vase
Maintenant que le calme est revenu, dans ma sphère un peu vide je ressasse ce moment, où ma main tel un soupir a éteint Saturne, Mars, privant de lumière les lunes qui dans un jadis incertain ont éclairé Mobys et Grendel. La seule lueur restante, irriguant subtilement l'espace, le bleu, vif, tranchant, appelait, je m'en souviens, la peau à frissonner.
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